La formation est sous les projecteurs de cette rentrée 2013, mais les idées reçues ont la vie dure : la formation n’est pas un sujet accessoire, c’est un tremplin pour nos jeunes, c’est un levier déterminant de la compétitivité des entreprises et c’est une ressource que nous devons apprendre à mieux gérer.
Au niveau de la formation initiale, je pense qu’il faut faire évoluer les mentalités et ne plus considérer l’enseignement comme un socle fixe. La vie professionnelle a bien évolué et 56% des actifs ont déjà changé au moins une fois de métier. Les besoins des recruteurs s’orientent vers des profils plus polyvalents : on recherche une assistante qui maîtrise à la fois le secrétariat et la gestion, un commercial également capable d’analyse marketing et de prospection sur le terrain, un ingénieur à la pointe des technologies, mais aussi capable d’innovation et au minimum bilingue pour mener des projets de dimension internationale. Cette polyvalence des compétences fait aujourd’hui partie des clés de la réussite professionnelle et c’est une donnée importante des programmes pédagogiques proposées par la CCI Bayonne Basque dans ses deux écoles, l’Ecole de Gestion et de Commerce (EGC) et l’Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA). Je voudrais le souligner ici pour les 162 étudiants en commerce qui vont faire leur rentrée à l’EGC dans quelques jours et pour les 570 futurs ingénieurs qui vont se former à l’ESTIA sur la Technopole Izarbel. Je n’oublie pas non plus les 30 mastères et les 18 doctorants qui sont une preuve de notre capacité à proposer des formations de haut niveau avec des intervenants de qualité.
La formation initiale doit donc s’adapter au plus près et au plus vite aux besoins du monde économique, et elle doit être suivie d’un processus d’apprentissage permanent face aux multiples évolutions de notre société et de ses modèles.
J’en viens ainsi à la formation continue où nous avons encore beaucoup de progrès à faire… Les avancées technologiques, l’entrée du numérique dans nos vies et la mondialisation transforment les besoins en compétences. Au XXIème siècle, les petites et moyennes entreprises doivent porter un nouveau regard sur les plans de formation et le droit individuel à la formation des salariés. La formation ne doit pas être perçue comme une contrainte pour l’entreprise se matérialisant par l’absence du poste de travail pendant quelques jours, mais comme un vrai levier de compétitivité à inscrire dans son projet de développement. C’est aussi une solution de requalification des demandeurs d’emploi qui permettrait à certains secteurs d’activité de trouver la main-d’œuvre qui leur fait défaut. C’est également une fenêtre d’accès à des nouveaux marchés lorsqu’on travaille dans une zone transfrontalière et l’apprentissage des langues étrangères peut faciliter les affaires. Enfin, c’est un formidable atout pour la transmission et la reprise d’entreprise : depuis 2005, l’Ecole des Managers du Sud Aquitain à la CCI Bayonne Pays Basque a permis de former plus d’une centaine de sociétés employant au total 1650 personnes !
La qualification des salariés doit donc s’imposer dans les « business-plan » pour permettre aux entreprises de s’adapter plus rapidement à la concurrence et à l’évolution des marchés. J’insiste, car comme l’écrivait le philosophe français Gustave Thibon « Rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation » : pour soutenir leur activité et rester attractives, les PME doivent jouer avec les quatre clés de la performance que sont la qualité, la compétence, l’innovation et l’ouverture à de nouveaux marchés.
Pour réunir ces clés, vous l’avez compris, la formation est un levier incontournable et je veux parler maintenant de quelque chose qui me tient à cœur : la GPEC, gestion prévisionnelle des emplois et compétences. Pourquoi ? Parce que c’est le meilleur outil pour anticiper les évolutions dans tous les domaines d’activités, faire des prospectives afin de détecter les besoins de demain et proposer des réponses à ces nouveaux besoins. Le secteur du Bâtiment est un exemple criant et depuis plusieurs années l’intégration du développement durable dans la construction a permis de faire émerger de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux qu’on a dû prendre en compte dans la formation des métiers du BTP. La GPEC permet d’adapter les ressources humaines au contexte précis d’une entreprise et si elle est une obligation pour les entreprises d’au moins 300 salariés, c’est une piste ou plutôt un guide pertinent pour la gestion des petites et moyennes entreprises.
Sur ces réflexions, je vous souhaite une excellente rentrée 2013 ! Formez-vous avec plaisir et avec conviction !
André Garreta
Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Bayonne Pays Basque.Cliquez ici pour modifier.
Au niveau de la formation initiale, je pense qu’il faut faire évoluer les mentalités et ne plus considérer l’enseignement comme un socle fixe. La vie professionnelle a bien évolué et 56% des actifs ont déjà changé au moins une fois de métier. Les besoins des recruteurs s’orientent vers des profils plus polyvalents : on recherche une assistante qui maîtrise à la fois le secrétariat et la gestion, un commercial également capable d’analyse marketing et de prospection sur le terrain, un ingénieur à la pointe des technologies, mais aussi capable d’innovation et au minimum bilingue pour mener des projets de dimension internationale. Cette polyvalence des compétences fait aujourd’hui partie des clés de la réussite professionnelle et c’est une donnée importante des programmes pédagogiques proposées par la CCI Bayonne Basque dans ses deux écoles, l’Ecole de Gestion et de Commerce (EGC) et l’Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA). Je voudrais le souligner ici pour les 162 étudiants en commerce qui vont faire leur rentrée à l’EGC dans quelques jours et pour les 570 futurs ingénieurs qui vont se former à l’ESTIA sur la Technopole Izarbel. Je n’oublie pas non plus les 30 mastères et les 18 doctorants qui sont une preuve de notre capacité à proposer des formations de haut niveau avec des intervenants de qualité.
La formation initiale doit donc s’adapter au plus près et au plus vite aux besoins du monde économique, et elle doit être suivie d’un processus d’apprentissage permanent face aux multiples évolutions de notre société et de ses modèles.
J’en viens ainsi à la formation continue où nous avons encore beaucoup de progrès à faire… Les avancées technologiques, l’entrée du numérique dans nos vies et la mondialisation transforment les besoins en compétences. Au XXIème siècle, les petites et moyennes entreprises doivent porter un nouveau regard sur les plans de formation et le droit individuel à la formation des salariés. La formation ne doit pas être perçue comme une contrainte pour l’entreprise se matérialisant par l’absence du poste de travail pendant quelques jours, mais comme un vrai levier de compétitivité à inscrire dans son projet de développement. C’est aussi une solution de requalification des demandeurs d’emploi qui permettrait à certains secteurs d’activité de trouver la main-d’œuvre qui leur fait défaut. C’est également une fenêtre d’accès à des nouveaux marchés lorsqu’on travaille dans une zone transfrontalière et l’apprentissage des langues étrangères peut faciliter les affaires. Enfin, c’est un formidable atout pour la transmission et la reprise d’entreprise : depuis 2005, l’Ecole des Managers du Sud Aquitain à la CCI Bayonne Pays Basque a permis de former plus d’une centaine de sociétés employant au total 1650 personnes !
La qualification des salariés doit donc s’imposer dans les « business-plan » pour permettre aux entreprises de s’adapter plus rapidement à la concurrence et à l’évolution des marchés. J’insiste, car comme l’écrivait le philosophe français Gustave Thibon « Rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation » : pour soutenir leur activité et rester attractives, les PME doivent jouer avec les quatre clés de la performance que sont la qualité, la compétence, l’innovation et l’ouverture à de nouveaux marchés.
Pour réunir ces clés, vous l’avez compris, la formation est un levier incontournable et je veux parler maintenant de quelque chose qui me tient à cœur : la GPEC, gestion prévisionnelle des emplois et compétences. Pourquoi ? Parce que c’est le meilleur outil pour anticiper les évolutions dans tous les domaines d’activités, faire des prospectives afin de détecter les besoins de demain et proposer des réponses à ces nouveaux besoins. Le secteur du Bâtiment est un exemple criant et depuis plusieurs années l’intégration du développement durable dans la construction a permis de faire émerger de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux qu’on a dû prendre en compte dans la formation des métiers du BTP. La GPEC permet d’adapter les ressources humaines au contexte précis d’une entreprise et si elle est une obligation pour les entreprises d’au moins 300 salariés, c’est une piste ou plutôt un guide pertinent pour la gestion des petites et moyennes entreprises.
Sur ces réflexions, je vous souhaite une excellente rentrée 2013 ! Formez-vous avec plaisir et avec conviction !
André Garreta
Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Bayonne Pays Basque.Cliquez ici pour modifier.