« On opère sur le port comme en 1966 » ainsi titrait Sud-ouest, reprenant les propos de M. Botella, consultant en environnement, qui n’hésite pas à dramatiser un dysfonctionnement intervenu lors du déchargement d’un minerai dont la granulométrie était plus fine que celle annoncée.
Au nom de la Chambre de Commerce et d’Industrie, en charge de l’exploitation du port de Bayonne, je me dois d’intervenir pour dénoncer ces propos totalement infondés et surtout dangereux pour l’avenir de ce magnifique outil de développement économique qu’est le port de Bayonne et qui génère 1 emploi sur 30 sur notre territoire.
Propos totalement infondés, sur un incident que nous avons maîtrisé, qui a fait l’objet d’une communication en toute transparence, d’une fiche de progrès dans le cadre de la démarche qualité et de mesures de correction, afin qu’il ne se renouvelle pas. J’ajoute, que seuls ceux qui ne font rien, sont à l’abri de tout problème.
S’il est un port en France qui bénéficie d’une politique ambitieuse de gestion environnementale, c’est bien celui de Bayonne. Tri sélectif de déchets, débroussaillage en lieu et place d’épandage de pesticides, collecte des déchets échoués sur l’Adour, nouvelles grues dotées de système d’aspiration des poussières, installation de débourbeurs permettant le pré-traitement des eaux de rejet sur les terres plein, sont autant de mesures qui ont donné lieu à des investissements considérables ces dernières années.
Elles s’accompagnent d’une concertation étroite avec les entreprises présentes sur le port qui ont consenti des investissements de même importance pour prévenir les nuisances.
Ces mesures et leurs résultats font l’objet d’une concertation permanente dans le cadre du S3PI qui réunit toutes les parties prenantes, industriels, pouvoirs publics, associations de riverains…
Tous ces efforts ont été reconnus par la triple certification Qualité ISO 9001, Environnement ISO 14001, Sécurité OHSAS 18001 dont le port de Bayonne est le seul port de France à bénéficier.
Propos infondés, mais aussi dangereux pour l’avenir du port et de l’économie du territoire.
Car au-delà des paroles à l’emporte pièce, c’est l’attitude générale à l’égard des projets industriels et portuaires qui doit être remis en cause. Le front du refus s’organise avant même que le dossier ne soit ouvert et étudié, l’impression prévaut sur l’analyse rationnelle. Au cours des années récentes, avec l’abandon des projets German Pellets et Imtech ce sont plus d’un million de tonnes de trafic et plus de 300 emplois directs et indirects qui se sont envolés au profit d’autres ports de l’espace européen.
J’ajoute qu’avec l’état d’esprit actuel, un certain nombre d’entreprises, présentes sur le port depuis des décennies, seraient refusées comme projets nouveaux. Le port de Bayonne perdrait plus de la moitié de son trafic actuel.
A ces échecs il faut mettre en regard le non renouvellement des trafics du port de Bayonne qui menace son équilibre mais aussi les 20 000 demandeurs d’emplois sur notre territoire liés à l’absence de croissance et à la désindustrialisation de notre pays.
Le sursaut est nécessaire, la prise de conscience urgente en faveur d’une stratégie ambitieuse qui concilie le respect de notre environnement avec le dynamisme économique et industriel, seule voie pour assurer l’emploi et le niveau de vie de nos concitoyens.
Au nom de la Chambre de Commerce et d’Industrie, en charge de l’exploitation du port de Bayonne, je me dois d’intervenir pour dénoncer ces propos totalement infondés et surtout dangereux pour l’avenir de ce magnifique outil de développement économique qu’est le port de Bayonne et qui génère 1 emploi sur 30 sur notre territoire.
Propos totalement infondés, sur un incident que nous avons maîtrisé, qui a fait l’objet d’une communication en toute transparence, d’une fiche de progrès dans le cadre de la démarche qualité et de mesures de correction, afin qu’il ne se renouvelle pas. J’ajoute, que seuls ceux qui ne font rien, sont à l’abri de tout problème.
S’il est un port en France qui bénéficie d’une politique ambitieuse de gestion environnementale, c’est bien celui de Bayonne. Tri sélectif de déchets, débroussaillage en lieu et place d’épandage de pesticides, collecte des déchets échoués sur l’Adour, nouvelles grues dotées de système d’aspiration des poussières, installation de débourbeurs permettant le pré-traitement des eaux de rejet sur les terres plein, sont autant de mesures qui ont donné lieu à des investissements considérables ces dernières années.
Elles s’accompagnent d’une concertation étroite avec les entreprises présentes sur le port qui ont consenti des investissements de même importance pour prévenir les nuisances.
Ces mesures et leurs résultats font l’objet d’une concertation permanente dans le cadre du S3PI qui réunit toutes les parties prenantes, industriels, pouvoirs publics, associations de riverains…
Tous ces efforts ont été reconnus par la triple certification Qualité ISO 9001, Environnement ISO 14001, Sécurité OHSAS 18001 dont le port de Bayonne est le seul port de France à bénéficier.
Propos infondés, mais aussi dangereux pour l’avenir du port et de l’économie du territoire.
Car au-delà des paroles à l’emporte pièce, c’est l’attitude générale à l’égard des projets industriels et portuaires qui doit être remis en cause. Le front du refus s’organise avant même que le dossier ne soit ouvert et étudié, l’impression prévaut sur l’analyse rationnelle. Au cours des années récentes, avec l’abandon des projets German Pellets et Imtech ce sont plus d’un million de tonnes de trafic et plus de 300 emplois directs et indirects qui se sont envolés au profit d’autres ports de l’espace européen.
J’ajoute qu’avec l’état d’esprit actuel, un certain nombre d’entreprises, présentes sur le port depuis des décennies, seraient refusées comme projets nouveaux. Le port de Bayonne perdrait plus de la moitié de son trafic actuel.
A ces échecs il faut mettre en regard le non renouvellement des trafics du port de Bayonne qui menace son équilibre mais aussi les 20 000 demandeurs d’emplois sur notre territoire liés à l’absence de croissance et à la désindustrialisation de notre pays.
Le sursaut est nécessaire, la prise de conscience urgente en faveur d’une stratégie ambitieuse qui concilie le respect de notre environnement avec le dynamisme économique et industriel, seule voie pour assurer l’emploi et le niveau de vie de nos concitoyens.